ATELIER SLAM

Intervenant atelier d’écriture slam à Vienne en Isère 38

“Le Slam, pour moi, c’est une langue vivante. Libre. ”

Le slam, c’est mon outil. Une arme douce. Mon/Notre couteau suisse pour dire le monde, l’écorcher un peu, l’aimer aussi (je dis Notre parce que le Slam est un avant tout un mouvement … et je suis ne pas le seul intervenant …). Donc, je viens du verbe. Je viens de la scène (BG8, CVBSP sound system, K7 en acoustique). Et je sais ce que communiquer peut faire : redresser des colonnes vertébrales, ouvrir des thorax, remettre des regards en face. Je l’ai vu. Je le vis. Je le transmets. Ça marche !!!

Enseignant pendant 10 ans en lycée  … en 2011 … 1er album avec Nestor Kéa puis une dizaine de livres… Mais surtout, puisque l’expression orale est un véritable défi pour les futures générations,  des ateliers  slam Labellisé « Slam à l’école » par la fondation Culture et diversité et la ligue slam de France.

Depuis je travaille avec des structures qui dispose d’un numéro d’agrément National au titre des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public 😊Validée par le PASS CULTURE

LIENS UTILES:
Mieux connaitre Le mouvement Slam (historique, valeurs, ) et sa communauté : Ligue Slam de France

Pour en savoir plus sur le dispositif de l’ Education Nationale SLAM A L’ECOLE

Ma vision du Slam 

Ce que je cherche ? (Attention, j’ose). « Ovaliser les êtres ». Qu’est ce qui raconte ?
Je veux les arrondir. Les remettre en circulation. Leur redonner souffle. Je parle d’une prise de parole qui décolle les pieds, donne du souffle, rebranche les cœurs, change la posture intérieure. Oui, c’est prétentieux, mais il faut de la prétention pour animer un atelier. Ainsi, c’est pas juste écrire. C’est pas juste parler. C’est se révéler. Se mettre à nu. C’est retrouver le plaisir du verbe, des jeux de mots, du fond, de la forme. Une langue comme un terrain vague qu’on transforme en jardin sauvage.

Trois piliers pour un projet slam ensemble :

  1. Des performances poétiques vivantes, qui donnent à voir la beauté brute des mots, la puissance d’un texte dit avec le ventre. Ce sont nos spectacles crées dans les établissements scolaires ou les structures sociales. 
  2. Des ateliers d’écriture Slam, pour jouer avec la langue, s’autoriser à inventer, se planter, rire, crier, rêver. Dans différentes structures tout au long de l’année. 
  3. Des scènes ouvertes, des scènes collectives, où l’on vient dire, écouter, apprendre à s’exprimer sans filtre, sans artifice, sans jugement. Dans le cadre de Vienne en voix par exemple. 

Ce que je défends :

Le Slam n’est pas une discipline figée. C’est un art du vivant. Une rencontre. Une respiration. Une réappropriation de la parole, par tous, pour tous.

Je ne cherche pas des champions de l’alexandrin, je cherche des gens vrais. Des gens qui ont quelque chose à dire, et qui acceptent de le faire. Je travaille autant la langue que la présence, autant le fond que le souffle. Le texte oui. Mais le corps qui le porte aussi. 

Le slam que j’anime, c’est le slam comme acte social et poétique. Un rituel collectif d’expression. Un acte de communication.  

Objectifs et bienfaits des ateliers slam :

  • Reprendre le pouvoir de la parole.
    Déconstruire la peur de s’exprimer, réapprendre à formuler ce qu’on ressent, ce qu’on pense, ce qu’on vit. Exprimer ses émotions avec le vocabulaire. 
  • Explorer son potentiel créatif.
    Jeux de mots, images poétiques, rythmes internes, figures libres. On s’autorise tout. On s’amuse. 
  • Renforcer la confiance en soi.
    Quand on ose dire ses mots devant les autres, on ne marche plus pareil après.
  • Créer du lien.
    Le slam est un espace de respect, d’écoute, de reconnaissance mutuelle. De rencontre. 

Méthodologie :

  1. Séance découverte : Histoire du slam, démonstration, débat. Je partage ma vision, je donne à voir, à entendre.
  2. Ateliers d’écriture et d’interprétation :
    Écriture ludique (jeux de mots, d’images), écriture rythmique (sons, musicalité), oralité (respiration, diction, présence).
    Chaque mot est un prétexte à la liberté. Chaque texte devient un chemin.
  3. Scène slam :
    Moment collectif, scène ouverte où chacun.e peut dire, à sa façon, avec son intensité. L’écoute est la règle. L’expression, le droit.

Ma posture :

Je ne suis pas là pour noter. Je suis là pour éveiller. Je ne suis plus enseignant, aujourd’hui je suis un passeur. J’accompagne, je stimule, je tends des ponts. Je crois aux effets thérapeutiques du verbe (Les auteurs m’ont sauvé ma vie … il parait que les jeunes ne lisent plus … alors ils seront Malarmé si ils ne lisent que des statuts »)… À la révolution intérieure par les mots. Le slam n’est pas là pour formater. Il est là pour libérer. Pour ouvrir une voix. 

Pour qui ?

Tout le monde. Des ados aux adultes, des enfants aux séniors. Tout public. Juste des gens à reconnecter à eux-mêmes, aux autres, à la langue. 

 

En conclusion :

Le slam est un art de l’oralité, du dire et de l’écrire, un art de l’instant, un art de la présence.
C’est un laboratoire humain, où chacun est à la fois auteur, interprète et auditeur. Acteur et spectateur.
J’y mets mes tripes, mon expérience de scène, mon amour de la langue et mon envie de faire du beau avec du brut.
Je n’apprends pas à écrire, j’apprends à s’écrire.

Mais c’est ma vision du Slam et ça n’engage que moi …